Nouvelle victoire pour une soignante suspendue
La suspension d’une infirmière reconnue illégale par les Prud’hommes de Nancy
⚖️Nouvelle victoire pour une soignante suspendue
Conseil des Prud’hommes de Nancy, le 3 Juillet 2024
⚖️ Nouvelle victoire dans le chemin vers la Justice : le Conseil des Prud’hommes de Nancy rétablie une soignante suspendue dans ses droits et juge sa suspension comme illégale.
🧑⚖️ Le jugement met en avant la violation de son consentement libre et éclairé et du secret médical, et souligne le fait que la loi du 5 août 2021 n’a pas été entièrement soumise au contrôle du Conseil Constitutionnel.
👏 Bravo à cette professionnelle de santé et à son conseil, Maître Nancy RISACHER, avocate au barreau d’Épinal, pour leur détermination et leur courage !
« Le CPH de Nancy vient de donner, ce 03 juillet 2024, entièrement raison à une personne soumise à l’obligation vaccinale anti-Covid 19 imposée par la loi du 05 août 2021, qui avait refusé de se faire injecter et qui a donc fait partie des « soignants suspendus ».
Après l’avoir déclarée recevable et bien fondée en toutes ses demandes, la juridiction annule la suspension de son contrat de travail car prise en violation de son consentement libre et éclairé face à cette vaccination mais également en violation du secret médical auquel tout salarié a droit et dont seul le médecin du travail est détenteur.
En outre, le jugement martèle que la suspension viole les textes européens et internationaux tels que la Convention Européenne des Droits de l’Homme et notamment son article 8 (respect de la vie privée) mais également les articles 5 et 10 de la Convention d’Oviedo ainsi que la Règlement de l’Union Européenne du 14/06/2021 et la Convention N°111 de l’Organisation Internationale du Travail.
La salariée est intégralement indemnisée au titre des salaires non versés pendant la période de suspension illicite de son contrat de travail mais le Conseil de Prud’hommes va plus loin et condamne son employeur à lui verser 3.000 € supplémentaires au titre de ses préjudices matériels, 2.500 € en réparation de son préjudice moral et 2.500€ de participation à ses frais d’avocat.
Par une excellente motivation, extrêmement détaillée, la juridiction a également clairement rappelé qu’il est juridiquement FAUX de soutenir que la Loi du 05 août 2021 a été entièrement validée par le Conseil Constitutionnel et que le « vaccin n’a pas empêché d’être contaminé ni contaminant », que « personne ne connaît les effets indésirables et secondaires » et que « les vaccins n’ont et n’auront pas d’autorisation définitive de mise sur le marché » !!
C’est ce que nous soutenons sans relâche !
Au-delà des querelles politiciennes ridicules et stériles et d’une doxa insoutenable, c’est protéger notre Etat de Droit et défendre nos Libertés Fondamentales qui est le combat essentiel.
Le combat continue, résistez, ne lâchez rien, la victoire est au bout. »
- Nancy RISACHER