TRIBUNE DU SLS
Eduscol… Haro sur la vaccination à l’École !
Propagande sur la vaccination à l’École
Conjointement à la campagne de vaccination contre les HPV actuellement menée dans les collèges de France, le Ministère de l’Education nationale incite les professeurs du primaire et du secondaire à « sensibiliser les jeunes du CP au lycée à la vaccination » au moyen de guides éduscol. Mais ces manuels questionnent à bien des égards.
On constate tout d’abord que ces guides outrepassent allègrement les notions sur la vaccination abordées en cours de SVT et qu’ils s’aventurent bien au-delà d’une simple campagne vaccinale. Aussi, la question qui se pose immédiatement est la suivante : les enseignants sont-ils habilités à dispenser de tels contenus ?
Dans un contexte où tente de s’imposer le concept « d’école promotrice de santé » ainsi que voulu par l’OMS, l’UNESCO ou encore le Haut Conseil de la Santé Publique, le Syndicat Liberté Santé alerte sur le glissement qui s’opère subrepticement entre une éducation à la santé et la promotion en classe d’actes médicaux et de produits pharmaceutiques, tels que la vaccination et les vaccins.
On assiste de fait à un empiètement de l’Education nationale sur les professions du soin et du secteur pharmaceutique, menant au contournement du Conseil de l’Ordre des médecins et des règles déontologiques qui régissent ces professions.
Or cette usurpation des rôles est préjudiciable pour tous, tant pour les élèves qui voient leurs droits en tant que patients bafoués, que pour leurs parents à qui incombe pourtant la responsabilité de la santé de leurs enfants, que pour les enseignants qui se trouvent investis d’une mission qui n’est clairement pas de leur ressort, et les professionnels de santé dont les qualifications et le métier ne sont plus ni reconnus ni respectés.
Ceci est d’autant plus dommageable que nombre d’informations fournies dans ces guides sont contestables voire trompeuses, ce qui biaise considérablement le débat censé être initié avec les élèves sur cette thématique, le jugement des parties en présence dont on cherchait soi-disant à aiguiser le sens critique ne reposant pas sur des données claires et loyales.
C’est ainsi que l’on comprend que cette « sensibilisation à la vaccination » s’apparente en réalité davantage à la « promotion » d’une vaccination « sans états d’âme », amalgamée à un acte citoyen, débarrassée des règles et considérations médicales en même temps qu’elle est présentée comme garante essentielle et indissociable d’une bonne santé.
De fait, elle s’inscrit dans le « programme de vaccination à l’horizon de 2030 » de l’OMS qui s’ingénie à poser les jalons d’« un monde où chaque individu, où qu’il se trouve et quel que soit son âge » devra être vacciné.
Pourtant, le Syndicat Liberté Santé rappelle que :
la vaccination EST et DOIT RESTER un acte MÉDICAL,
dont l’indication dépend de la BALANCE BÉNÉFICE RISQUE individuelle,
que cet acte doit rester soumis au consentement LIBRE et ÉCLAIRÉ du patient,
après avoir reçu une information claire, loyale et appropriée.
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